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Constructions neuves

Parcours A

Vous vous lancer dans un projet de construction neuve

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COMPOSER SON PROGRAMME
DE TRAVAUX

1. Mise aux normes

Les principales mises aux normes concernent l’électricité et le gaz

ÉLECTRICITÉ

TEXTES LÉGAUX

  • Décret n° 2008-384 du 22 avril 2008.  voir
  • Décret n° 2008-1175 du 13 novembre 2008. voir
  • Arrêté du 8 juillet 2008. voir
  • Norme AFNOR XP-C 16600.
Attention !
Ne pas confondre la mise en sécurité d'une installation électrique
  et sa mise en conformité
 

Une mise en sécurité de l’installation consiste à contrôler :

  • la présence d'un appareil général de commande et de protection de l'installation (disjoncteur),
  • la présence d’une prise de terre et de son circuit de terre associés à une protection par dispositif différentiel,
  • la présence d’une liaison équipotentielle,
  • la présence d’au moins un tableau de répartition avec les dispositifs de protection des circuits contre les surintensités adaptées à la section des conducteurs,
  • l’absence de tout risque de contacts directs avec des éléments sous tension pouvant entraîner l'électrocution et de tous matériels proscrits ou devenus dangereux.

La mise en conformité consiste à rendre une installation conforme à la norme en vigueur comme exigé dans un logement neuf.

 

Faire contrôler l’installation électrique par le CONSUEL (obligatoire dans le cas d’une construction neuve). Pour en savoir plus, téléchargez les documents ci-dessous :

Règlement d’intervention CONSUEL
édité par le COmité National pour la Sécurité de Usagers de l’ÉLectricité
RI-CONSUEL-1.pdf
Document Adobe Acrobat 904.4 KB
Installation électrique du logement
fiche technique édité pa l’ANAH
INSTALLATION_ELECTRIQUE_LOGEMENT.pdf
Document Adobe Acrobat 175.8 KB

GAZ

TEXTES LÉGAUX

  • Ordonnance n° 2005-655 du 8 juin 2005.  voir
  • Décret n° 2006-1147 du 14 septembre 2006. voir
  • Décret n° 2006-1653 du 21 décembre 2006. voir
  • Arrêtés du 6 avril 2007. voir
  • Norme AFNOR XP-P 45500.

Les points suivants doivent être conformes aux exigences réglementaires ou normatives :

  • la tuyauterie fixe,
  • le raccordement en gaz des appareils,
  • la ventilation des locaux,
  • la combustion.

2. Travaux pour une bonne condition acoustique

L’aspect de l’acoustique dans l’habitat, ou dans un bâtiment en général, a souvent été négligé devant son enveloppe thermique, tout d’abord pour des raisons d’économies d’énergie mais également pour le confort de l’individu. Cependant le confort de ce dernier ne se limite pas à la température de la pièce ou des parois, les sons ou les bruits présents dans le bâtiment ou à l’extérieur ont un impact psychologique et parfois physique sur l’occupant. Il est également important de savoir qu’une isolation acoustique trop importante peut être néfaste pour un individu lorsque celui-ci n’entend plus aucun son (syndrome du prisonnier).

 

Pour cela, il est fortement conseillé que l’environnement sonore soit pris en compte dès la conception de l’édifice pour que l’isolation et/ou la correction acoustique soit la plus efficace et la moins couteuse.

 

Dans le cas d’un bâtiment neuf, il est indispensable de contacter un professionnel afin qu’il procède à un état des lieux de l’environnement sonore du futur bâti, pour qu’il puisse ensuite proposer une batterie de solutions adaptées à votre demande. Cela peut tout d’abord passer par un bon agencement des pièces (tant sur l’aspect bioclimatique que sur l’acoustique), une disposition réfléchie des appareils bruyants, puis différents isolants et technique d’installations peuvent être mise en place pour mieux répondre au cas en question. En effet les exigences sont différentes pour un immeuble et pour une maison individuelle.

         Vous pouvez consulter les documents suivants qui pourront vous renseigner plus en détail sur le comportement acoustique d'un bâtiment.

Quelques informations complémentaires sur le bruit dans le bâtiment
Fiche technique éditée par l'ADEME
guide-pratique-isoler-son-logement-du-br
Document Adobe Acrobat 1.8 MB

Comme pour les réglementations thermiques, il existe des normes à respecter (Décret et arrêté) concernant l’acoustique dans l’habitat ou dans un bâtiment en général.

3. Travaux pour une bonne condition thermique

Le programme de travaux doit se définir en se projetant dans l’avenir, en imaginant les évolutions technologiques, réglementaires et économiques. Il est nécessaire de prendre en compte le coût de fonctionnement du logement.

Déperditions dans une maison individuelle neuve
Déperditions dans une maison individuelle neuve

La Réglementation Thermique 2012 entrant en vigueur pour les maisons individuelles le 1er janvier 2013, renseignez-vous sur les nouvelles exigences demandées :

La réglementation thermique 2012
guide-pratique-construire-maison-avec-rt
Document Adobe Acrobat 2.5 MB
Fiche_application_extension_batiment rt2
Document Adobe Acrobat 916.2 KB

RT2012 – Recourir aux énergies renouvelables (cf. article 16)

 

D’après la Réglementation Thermique 2012, toutes les maisons individuelles doivent recourir à une source d’énergie renouvelable.

En savoir plus…

4. Choisir ses matériaux de construction

Pour éviter les surchauffes estivales, il faut vous protéger des rayons du soleil. Voir pour cela les principes Bioclimatiques, 2ème étape du parcours B.

Vous avez également tout intérêt à éviter la réverbération du soleil sur votre terrasse (préférer une terrasse légère en bois, à une terrasse en carrelage sur dalle béton), et à augmenter l'inertie de votre toiture.

Pour un bon confort thermique en hiver comme en été, il est essentiel de bien comprendre le rôle de l'inertie.

Notion d’inertie thermique
édité par Euroméditerranée
INERTIE_THERMIQUE.pdf
Document Adobe Acrobat 616.1 KB
Inertie maison écolo
article issu de La Maison Écologique n° 43
INERTIE_MAISON_ECOLO.pdf
Document Adobe Acrobat 1.5 MB

Les matériaux à changement de phase (MCP)

 

La particularité des matériaux à changement de phase est de pouvoir stocker de l’énergie ou bien la restituer en changeant de phase. La transition “solide-liquide” est utilisée pour le bâtiment, c'est-à-dire qu’en présence d’un apport d’énergie (l’énergie solaire le jour par exemple) le MCP va se liquéfier afin de stocker de l’énergie. La nuit lorsque la température extérieure va redescendre, le MCP va se solidifier en libérant l’énergie stockée durant la journée. Les matériaux à changement de phase permettent donc d’augmenter l’inertie d’un bâtiment, soit de diminuer les variations de températures (il fait moins chaud en période de surchauffe et moins froid la nuit). Ils sont sous forme de plaques où le MCP est encapsulé.

 

Énergie grise : l’énergie grise est la quantité d’énergie nécessaire à la production et à la fabrication des matériaux.

En théorie, un bilan d’énergie grise additionne l'énergie dépensée lors :

  • de la conception du produit ou du service
  • de l'extraction et le transport des matières premières
  • de la transformation des matières premières et la fabrication du produit ou lors de la préparation du service
  • de la commercialisation du produit ou du service
  • de l'usage ou la mise en œuvre du produit ou lors de la fourniture du service
  • du recyclage du produit
Énergie grise et émission de CO2 des matériaux
ENERGIE_GRISE.pdf
Document Adobe Acrobat 386.4 KB

 

Pour vous aiguiller sur les éco-matériaux à choisir et l’épaisseur à installer :

Guide des écomatériaux
Guide matériaux_v2012.pdf
Document Adobe Acrobat 1.7 MB

Classification “monomur”

 

Pour être classifié “Monomur”, il est nécessaire d’installer une épaisseur égale ou supérieur à 24 cm de matériau ayant un coefficient de conductivité thermique λ inférieur ou égal à 0.12 W/(m.K).

Plus la conductivité λ d’un matériau est faible, plus ce matériau est isolant.

 

Pour vous informer sur la conductivité thermique des matériaux :

CONDUCTIVITE_THERMIQUE_DES_MATERIAUX.xls
Feuille de calcul Microsoft Excel 131.0 KB

5. Réaction au feu

En France, il existe un classement sous norme NF P. 92.507, composé de 5 catégories qui définissent la réaction au feu des matériaux : ils vont de M0 pour l'ininflammable à M4 pour désigner les matériaux les plus inflammables jusqu’à leurs propensions à la propagation du feu. Cette classification qui correspond au temps de résistance d’un matériau à une température donnée, est établie par des laboratoires agréés par le ministère de l’Intérieur dont le CSTB dont le site délivre de plus amples informations.
La combustibilité est la quantité de chaleur émise par combustion complète du matériau tandis que l’inflammabilité est la quantité de gaz inflammable émise par le matériau.

  Combustible Inflammabilité Exemples
M0 Incombustible
pierre, brique, ciment, tuiles, plomb,
acier, ardoise, céramique, plâtre,
béton, verre, laine de roche
M1 Combustible Non inflammable
matériaux composites, PVC,
dalles minérales de faux-plafonds,
polyester, coton, bois ignifugé
M2 Combustible Difficilement inflammable moquette murale,
panneau de particules
M3 Combustible Moyennement inflammable bois (y compris lamellé-collé),
revêtement sol caoutchouc,
moquette polyamide, laine
M4 Combustible Facilement inflammable papier, polypropylène,
tapis fibres mélangées
NC Non classé Non classé  

6. Isolation du bâtiment : réduire les perditions

Dans une maison mal isolée, plus de 50 % de l’énergie nécessaire au chauffage se dissipe par le toit et les murs. L’isolation des parois est donc une étape cruciale dans la construction d’une nouvelle maison : elle influencera directement vos futures consommations de chauffage (donc vos factures d’énergies). Vos murs devront respecter la nouvelle Réglementation Thermique, c’est pourquoi il est nécessaire d’atteindre les normes exigées tout en investissant la bonne somme d’argent pour l‘isolation : il faut rechercher, suivant le type de matériau et d’isolant, l’épaisseur optimale à installer.

RT2012 – isolation thermique (cf. article 18)


Les parois séparant des parties de bâtiment à occupation continue de parties de bâtiments à occupation discontinue doivent présenter un coefficient de transmission thermique, U, qui ne peut excéder 0,36 W/(m².K) en valeur moyenne.

Le coefficient de transmission thermique U correspond à la conductivité thermique λ
(en W/K.m) du matériau sur l’épaisseur de matériau (en mètre).

 

Le guide de l’isolation vous aidera dans votre choix d’isolants :

Le guide de l’isolation
édité par l’ADEME
guide-pratique-isoler-son-logement.pdf
Document Adobe Acrobat 3.9 MB

 

Ne pas négliger l’isolation phonique vous évitera de nombreuses sources d’inconfort : plus d’un français sur deux (54 %) se déclare gêné par le bruit lorsqu’il est chez lui. Les transports sont la première source de nuisance sonore, surtout dans les grandes villes, tandis que les habitants de logements collectifs souffrent du bruit provoqué par leurs voisins. Afin de vous éviter ses désagréments, voici deux documents qui vous aideront à isoler phoniquement votre nouvelle maison :

S’isoler du bruit
Édité par l'ADEME
guide-pratique-isoler-son-logement-du-br
Document Adobe Acrobat 1.8 MB

 

L’isolation écologique correspond à un choix d’isolants respectueux de l’environnement et consommant une faible énergie grise. Un isolant peut être qualifié d’écologique de la part d’un vendeur alors qu’en réalité l’énergie dépensée pour rendre ce matériau prêt à l’emploi est très importante. Pour en savoir plus :

Guide matériaux écologiques
Guide matériaux_v2012.pdf
Document Adobe Acrobat 1.7 MB

RT2012 : obligation de test de perméabilité à l’air (cf. article 17)

 

La RT2012 impose le traitement de la perméabilité à l’air des logements. Deux cas de figure sont possibles :
  • soit le bâtiment a fait l’objet d’une mesure de la perméabilité à l’air, réalisée par un opérateur autorisé par le ministère en charge de la construction et selon les conditions définies par ce même ministère. La perméabilité mesurée doit alors être inférieure à :
    • 0,6 m3/h/m² de parois déperditives hors plancher bas en maison individuelle
    • 1 m3/h/m² de parois déperditives hors plancher bas en immeuble collectif d’habitation.
  • soit le bâtiment a fait l’objet de l’application d’une démarche qualité agréée par le ministère en charge de la construction. Concrètement, cette option concerne les bâtiments résidentiels ayant subi de grosses rénovations nécessitant un permis de construire. Dans ce cas, ce sont alors les méthodes constructives appliquées qui permettent de valider l’étanchéité.

Modalités d’application de cette exigence :

  • en maison individuelle, les deux options sont possibles
  • en immeuble collectif, la mesure de perméabilité à l’air est obligatoire jusqu’au 1er janvier 2015. Au-delà de cette date, les deux options seront possibles.

7. Choisir ses fenêtres et ses portes vitrées :
maîtriser les déperditions

Des études ont montré qu’environ deux inconforts sur trois sont dus à un défaut d’étanchéité et un inconfort sur quatre concerne la façade ou les menuiseries : le choix du professionnel est donc très important pour le confort thermique et acoustique de votre future maison.
Avant de contacter une entreprise ou un professionnel, déterminez les objectifs que doivent remplir vos futures fenêtres :

  • Améliorer le confort thermique : permet de réaliser des économies d’énergies en bénéficiant des apports solaires gratuits grâce à une meilleure isolation thermique du vitrage.
  • Améliorer le confort acoustique : en isolant phoniquement par la réduction de la transmission des ondes sonores provenant de l’extérieur.
  • Améliorer le confort d’utilisation : diminuer les efforts de manœuvre, optimiser le mode d’ouverture, faciliter l’aération…
  • Améliorer la résistance à l’effraction.
  • Améliorer les performances d’étanchéité (à l’air et à l’eau).
  • Augmenter la valeur patrimoniale : en privilégiant l’aspect esthétique.


Préférez les fenêtres ou les composants avec labels. Pour vous guider dans vos choix de fenêtre et de vitrage à installer d’un point de vue thermique, voici un guide sur l’isolation thermique des parois vitrées :

Guide des parois vitrées
FichePratique_23_Vitrage_performant_BD.p
Document Adobe Acrobat 524.2 KB

Isolation thermique des fenêtres

 

L’isolation thermique permet de limiter les déperditions, elle se caractérise par des coefficients qui doivent être précisés sur le devis et les documentations techniques :
  • Uw : coefficient de transmission thermique de la fenêtre. Pour une fenêtre il est conseillé d’avoir une valeur inférieure à 2.6 W/m²K.
  • Ug : coefficient de transmission thermique à travers le vitrage seul.
Plus ces coefficients sont bas, plus les produits installés sont performants.


D’un point de vue acoustique, il existe aussi un label afin de prouver l’efficacité de l’affaiblissement acoustique de la paroi vitrée, c’est le label CEKAL : le label pour vitrage CEKAL AR (pour Acoustique Renforcée) permet de connaître les performances d'isolation phonique d'un vitrage et sa capacité à diminuer le nombre de décibels (dB). Les vitrages CEKAL sont ainsi divisés en 4 classes acoustiques :

  • la classe AR1 réduit au minimum le bruit de 25 dB,
  • la classe AR2 de 28 dB,
  • la classe AR3 de 31 dB,
  • la classe AR4 de 33 dB.


Avant la fin des travaux vous devez vérifier le fonctionnement des menuiseries installées, l’étanchéité entre la maçonnerie et la fenêtre ainsi que la conformité à la commande et au devis (nature des vitrages, types d’ouvertures, composants, etc.).

RT2012 – surface minimale des parois vitrées (cf. article 20)

 

Pour les bâtiments ou parties de bâtiments à usage d’habitation, la surface totale des baies, mesurée en tableau, est supérieure ou égale à 1/6 de la surface habitable.

8. Renouvellement de l’air :
choisir son système de ventilation

La ventilation d’un logement est une nécessité, d’autant plus lorsqu’on réduit les infiltrations d’air en isolant, mais elle doit être conçue de manière à assurer le confort minimum de dépenses énergétiques. Les maisons individuelles deviennent de plus en plus étanches, rendant la ventilation des locaux indispensable. Sans optimisation des systèmes, la part de ventilation croit avec l’amélioration des performances de l’enveloppe du bâtiment : les pertes énergétiques dues au renouvellement d’air sont d’environ 10 % dans un bâtiment peu isolé et de 70 % dans un bâtiment très bien isolé.


Pour en savoir plus sur la nécessité de ventiler et la qualité de l’air :

Un air de qualité, la ventilation
édité par l’ADEME
guide-pratique-un-air-sain-chez-soi-1.pd
Document Adobe Acrobat 2.0 MB

 

Pour en savoir plus sur la VMC simple flux :

La VMC simple flux en maison individuelle
édité par l’Agence Qualité Construction (AQC)
vmc_simple_flux.pdf
Document Adobe Acrobat 2.6 MB

 

Pour en savoir plus sur la VMC double flux :

La VMC double flux en maison individuelle
édité par l’ADEME
fiche-technique-ademe-ventilation-double
Document Adobe Acrobat 279.5 KB

Vous désirez recourir aux énergies renouvelables pour optimiser votre système de ventilation : en savoir plus…

9. Chauffage : choisir une énergie
et un système performant

Le chauffage représente à lui seul 30 % de la consommation d’un bâtiment de type BBC (donc aux normes de la RT2012). Il est donc nécessaire de trouver le bon équilibre entre le confort thermique du logement et la facture à payer pour se chauffer. Pour en savoir plus sur la notion de confort thermique :

 

Fiche détaillée sur la notion de confort thermique

 

Pour en savoir plus sur l’émission de chaleur et les différents types d’énergies et d’émetteurs pour le chauffage :

Caractéristiques techniques des systèmes de chauffage
édité par l’AGEDEN
CARACTERISTIQUES_SYSTEMES_CHAUFFAGE.pdf
Document Adobe Acrobat 225.7 KB

 

Pour vous aiguiller sur le choix d’énergie à exploiter :

Choix d’énergie dans l’habitat individuel
édité par l’ADEME
guide-pratique-se-chauffer-sans-gaspille
Document Adobe Acrobat 4.6 MB
Le chauffage électrique, quelles améliorations possibles ?
Info > Énergie
CHAUFFAGE_ELECTRIQUE.pdf
Document Adobe Acrobat 2.0 MB

Argus de l’énergie

 

L’argus de l’énergie permet de connaître le prix actuel des énergies en tenant compte des rendements des différents systèmes. Cela peut vous aider sur le choix des installations de votre futur logement.

Attention, le prix du bois bûche est plus élevé dans la Drôme par rapport à celui donné dans le Doubs.

Voir l’Argus de l’énergie.


Les guides de l’ADEME sont là pour vous aider concernant les chaudières performantes, la régulation ainsi que l’entretien :

Les chaudières performantes
FichePratique_20_chaudieres_performantes
Document Adobe Acrobat 401.4 KB
Le chauffage, la régulation, l’eau chaude
édité par l’ADEME
GUIDE_ADEME_CHAUFFAGE_REGULATION.pdf
Document Adobe Acrobat 703.8 KB
L’entretien des chaudières
édité par l’ADEME
fiche-entretien-des-chaudieres-1.pdf
Document Adobe Acrobat 504.3 KB
Chauffage et eau chaude : les installations
édité par l’ADEME
guide-pratique-systemes-chauffage-et-eau
Document Adobe Acrobat 1.8 MB

 

Pour en savoir plus sur l’implantation d’une chaudière fioul :

Implantation des chaudières fioul
édité par l’association Chauffage Fioul
IMPLANTATION_CHAUDIERE_FIOUL.pdf
Document Adobe Acrobat 2.2 MB

 

Pour en savoir plus sur les murs chauffants :

MURS_CHAUFFANTS.doc
Document Microsoft Word 21.5 KB

RT2012 – Pilotage du chauffage en fonction des besoins (cf. article 24)

 

Dans les bâtiments ou parties de bâtiments à usage d’habitation, une installation de chauffage comporte, par local desservi, un ou plusieurs dispositifs d’arrêt manuel et de réglage automatique en fonction de la température intérieure de ce local. Toutefois lorsque le chauffage est assuré par un plancher chauffant à eau chaude fonctionnant à basse température ou par un appareil indépendant de chauffage à bois, ce dispositif peut être commun à des locaux d’une surface habitable totale maximum de 100 m².

Vous désirez recourir aux énergies renouvelables pour vous chauffer : en savoir plus…

10. Eau chaude sanitaire :
comment mieux gérer sa production ?

L’eau chaude sanitaire (ECS) représente 50 % des dépenses énergétiques d’un bâtiment basse consommation (BBC), elle est donc le premier poste consommateur d’énergie. Quelques documents vous aideront à réduire votre consommation d’eau chaude, choisir du matériel hydroéconome et savoir quelle eau choisir :

FICHE_TECH_AMELIORATION_CHAUFFE-EAU.doc
Document Microsoft Word 1.2 MB
Eau chaude thermodynamique : l’efficacité rejoint le confort
FichePratique_28_chauffe_eau_thermodynam
Document Adobe Acrobat 985.5 KB
Le chauffage, la régulation, l’eau chaude
édité par l’ADEME
CHAUFFAGE_REGULATION_EAU_CHAUDE.pdf
Document Adobe Acrobat 969.4 KB
Matériels hydro-economes
édité par AJENA
MATERIELS_HYDROECONOMES.pdf
Document Adobe Acrobat 302.4 KB
Gestion de l’eau dans les bâtiments
édité par AJENA
INFO_EAU_LAVE-LINGE.pdf
Document Adobe Acrobat 1.3 MB
Eau en bouteille, eau du robinet : laquelle choisir ?
EAU_BOUTEILLE_ROBINET.doc
Document Microsoft Word 1.3 MB

Vous désirez recourir aux énergies renouvelables pour votre eau chaude sanitaire :
en savoir plus…

11. Connaître et calculer le Bbio et le Cap
de votre futur logement (RT2012)

RT2012 – Le consommation en énergie primaire (cf. article 4)

 

Le besoin bioclimatique conventionnel en énergie d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage artificiel, est défini par un coefficient noté Bbio. Il est sans dimension et exprimé en nombre de points. Ce coefficient est calculé, sur une année, en utilisant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique.

RT2012 – Le besoin bioclimatique (cf. article 5)

 

La consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment (pour le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage artificiel des locaux, les auxiliaires de chauffage, de refroidissement, d’eau chaude sanitaire et de ventilation, déduction faite de l’électricité produite à demeure) est définie par un coefficient exprimé en kWh/(m².an) d’énergie primaire, noté Cep.

Les valeurs Bbio et Cep de votre futur logement doivent être respectivement inférieurs aux valeurs Bbiomax et Cepmax qui dépendent en partie du type et de la surface du bâtiment, des données géographiques et des émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées.
Vous pouvez utiliser l’outil de calcul suivant pour déterminer les valeurs du Bbiomax et du Cepmax à ne pas dépasser pour votre futur logement :

BBIOMAX ET CEPMAX RT2012
BBIOMAX_ET_CEPMAX_RT2012.xls
Feuille de calcul Microsoft Excel 207.0 KB

La RT2012 permet, dans les bâtiments résidentiels produisant de l’électricité localement (photovoltaïque, éolienne), une augmentation de la consommation maximale d’énergie (CEPmax) de 12 kWhEP/m²/an.

Cas particulier du logement collectif

 

Afin de ne pas pénaliser le logement collectif par rapport aux maisons individuelles, l’exigence de 50 kWhEP/m²/an concernant la consommation énergétique est augmentée de 7,5 kWhEP/m²/an.

Le rapport investissement/économies d’énergie est en effet aujourd’hui moins favorable dans le logement collectif.

Cette mesure temporaire prendra fin le 1er janvier 2015. Le temps de permettre à la filière industrielle d’adapter son offre technique au logement collectif, avec par exemple des pompes à chaleur présentant un bon rapport performance/coût.

 

12. Taux d’aménagements intérieurs

AVANT TOUT, la conception de votre projet doit répondre à des critères de fonctionnalité (organisation pratique et fonctionnelle) et de pérennité (évolution possible en fonction des besoins de la famille) :

  • penser en relation à la façade à l’éclairement des pièces;
  • orienter et regrouper les espaces (nuit, jour et sanitaires…);
  • mettre en relation et hiérarchiser les espaces entre eux et avec l’extérieur.


C’est-à-dire, par exemple :

  • positionner une entrée, un escalier ou une circulation pour optimiser les déplacements et limiter les couloirs;
  • intégrer des rangements ou les prévoir;
  • penser au handicap, même une entorse peut grever l’accès aux étages;
  • créer des ouvertures en façades ou en toiture en prévision d’aménagements ultérieurs;
  • regrouper cuisine et salles d’eau.
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